EFT avec des enfants de 11 ans : nouvelle séance
Margaret Loudon, d'Angeleterre, a utilisé l'EFT pour apaiser les craintes des enfants qui vont rentrer au collège.
[NDT : Les deux personnes qui ont mené cette belle expérience avaient eu 2 premières séances avec ces mêmes enfants, dans l'école d'un quartier de Liverpool, défavorisé, mais avec une équipe prête à innover.
Ces premières séances avaient eu pour objectif de traiter leurs craintes des évaluations préalables à l'entrée en 6ème. Ils connaissaient donc déjà la technique EFT. Les résultats avaient été excellents pour les 23 élèves, qui avaient même pu tapoter seuls par la suite, et avaient très bien traité par eux-mêmes d'autres soucis, en les verbalisant correctement. (Voir l'article passionnant de 5 pages sur cette belle expérience pédagogique « EFT avec des enfants de 11 ans. Je l'ai découvert après avoir traduit celui-ci et me propose de le traduire par la suite « même si »… il comporte 5 pages ! Gary le dit à juste titre « fascinant ». Titre : « Eft with 11 year old students – SATS and other issues » de Margaret Loudon].
Par Margaret Loudon
Le contexte
Je suis Margaret Loudon, ex. Principale et ancienne conseillère scolaire de l'Académie, et avec Alan Turton, Hypnothérapeute, Maître Praticien en PNL, coach de vie et Praticien en EFT, nous avons animé avec succès une seconde séance dans cette classe d' élèves de 11 ans d'une école de Liverpool. Nous avons travaillé avec eux sur les problèmes liés à leur prochaine entrée en 6ème.
Avant la séance, nous avons demandé aux enfants de mettre leurs soucis par écrit, anonymement s'ils le souhaitaient. Nous l'avons fait parce que certains enfants n'osent pas parler de leurs peurs ou de leurs soucis devant leurs camarades. Ils ne veulent pas être regardés comme des « faibles ».
Nous avons ensuite pris ces inquiétudes comme point de départ d'une séance d'une heure.
Séance de tapotements
Les enfants étaient ravis de nous revoir et nous ont dit combien la séance de tapotements les avait aidés pour leurs dernières évaluations. Grâce à elle ils avaient été beaucoup plus détendus et confiants.
Nous leur avons demandé de penser à leur entrée en 6ème et de nous dire comment ils se sentaient, sur une échelle de 0 à 10, 0 étant pour aucune anxiété et 10 pour l'anxiété la plus forte. Comme tous les enfants avaient visité leur nouvelle école et avaient rencontré quelques professeurs, leurs niveaux d'anxiété n'étaient pas trop hauts. Beaucoup étaient entre 3 et 5 tandis que quelques uns disaient être à 0. Alan rappela les points aux élèves et nous avons commencé la séance.
Ces enfants sont les plus âgés de leur école et donc considérés comme des « grands », alors nous avons tapoté sur :
Même si je ne serai plus un des grands je suis un bon gosse …
Nous avons continué par les affirmations suivantes, en les terminant toutes par « je suis un bon gosse »
Même si le collège est bien plus loin ...
Même si je ne connaîtrai sans doute pas grand monde …
Même si les cours seront différents …
Même s'il se pourrait que le travail soit beaucoup plus difficile …
Même s'il se peut que j'aie un tas de devoirs …
Même si les professeurs peuvent être plus sévères que Miss (le nom de leur institutrice)
Un enfant dit alors qu'il craignait d'oublier le nom du professeur parce qu'il y en a tellement. Alors nous avons tapoté sur :
Même s'il se peut que j'oublie le nom du professeur …
Même si le collège est grand et que je peux me perdre…
Une petite fille dit qu'elle n'avait pas peur de se perdre mais de se tromper de classe. Alors nous avons traité cela :
Même si je pourrais me tromper de classe …
Un certain nombre d'enfants reconnurent qu'ils s'inquiétaient à l'idée d'oublier leur cravate [Nous sommes en Angleterre ! NDT] ou leur emploi du temps.
Même si je pourrais oublier quelque chose …
Même si les grands pourraient essayer de nous faire peur…
Un des enfants dit qu'il craignait d'être brutalisé.
Même si je pourrais être brutalisé…
Nous avons terminé par :
Même si Miss (nom de leur maîtresse) et mon école me manqueront, je suis
quand même impatient un bon garçon.
(Note de Geneviève Gagos : une partie de cette dernière phrase a été rectifiée parce qu'à cet instant, ce n'est plus de l'EFT car au lieu d'exprimer une acceptation de soi malgré le problème, il est ici détourné et l'édulcoré par une induction de positif, ce qui ne conduit pas à un réel apaisement mais seulement à tenter d'éviter le dérangement. Votre subconscient lui, ne sera pas dupe bien longtemps...)
A la fin de la séance tous les enfants étaient à 0 sur une échelle de 0 à 10. Une fille qui avait commencé à 0 nous dit qu'elle n'avait pas cru qu'elle s'inquiétait mais qu'elle était à présent à moins 12.
Conclusion
Nous avons été à nouveau impressionnés par l'enthousiasme et la franchise des élèves. Certains enfants fermaient les yeux et disaient leurs phrases à haute voix et avec véhémence pendant qu'ils tapotaient. Tous ont tellement participé et se sont tellement détendus pendant la séance qu'ils dormaient pratiquement à la fin. Beaucoup ont continué à tapoter tout seuls et un garçon a appris à sa maman à le faire. Une fille a montré à sa grand-mère comment faire pour s'en servir quand elle avait mal au dos.
Merci Gary, de la part d'Alan, de la mienne, et de celle de ces élèves, de nous avoir apporté l'EFT.
Margaret Loudon & Alan Turton (Merseyside, Angleterre)
Texte « More EFT for 11 years old pupils » de la lettre du 6/09/2010 traduite par Martine Mauvais.
