Bien sûr vous seul/e pouvez répondre à cette question. Mais si vous avez envie de tenter l'aventure, de dépasser cette limite, je vous invite à poursuivre... Il y a bien souvent des peurs derrière nos freins. Alors, tentons de les identifier et travaillons dessus ! Quelles sont ces peurs qui vous empêchent de passer à autre chose ? On garde souvent un problème : - par peur de l'inconnu,
- par peur du changement,
- par peur de perdre quelque chose,
- par peur de tourner la page définitivement
- par peur de la séparation,
- par peur de l'abandon,
- par peur de ne pas être aimé,
- par peur d'être jugé,
- par peur de réussir, etc.
Mais c'est oublier que : - C'est à soi-même de s'aimer,
- de s'apporter la sécurité,
- de combler ses propres besoins...
Prêt/e à continuer ? Je vous invite à bien identifier votre problème. Pour cela soyez le plus précis possible. Écrivez-le sur une feuille de papier ou tapez le texte sur votre ordinateur, ce sera plus facile de le travailler plus spécifiquement ensuite. Vous y apporterez au fil de votre travail, les précisions pour aller toujours plus loin.
Puis répondez à ces questions, pas avec votre tête... mais avec votre ressenti. Votre tête sait plein de choses et si le mental était la solution, il y a bien longtemps que vous auriez changé cette pensée qui vous maintient encore dans ce déplaisir.
Eh oui ! ce n’est qu’une « simple » pensée qu’il y a derrière tout cela... mais pas facile de la lâcher ! Pourtant si je pense que je ne supporte plus cette situation... il ne me reste qu’à en changer, n’est-ce pas ?... Alors voyons plutôt de ce côté. Que ressentez-vous ? - Qu’est-ce qui vous dérange dans cette situation ?
- Que se passerait-il si vous changiez cette situation ?
- Que feriez-vous que vous ne faites pas aujourd’hui ?
- Et à l’inverse, que ne feriez-vous pas que vous faites actuellement ?
Vous mettrez alors en évidence une raison jusqu’alors inconsciente, de conserver votre ancien mode de fonctionnement ou peut-être une croyance limitante en place depuis votre plus tendre enfance. L’EFT, une bonne technique pour tourner la page ! Une fois identifié, il ne vous restera plus qu’à appliquer l’EFT sur ce qui a été mis en évidence.
Prenons pour exemple une question reçue ces jours sur le blog du livre « L’EFT pour Tous - Un guide pas à pas ». Comment traiter la procrastination ? Une bonne idée pour cette fin d’année avant de commencer la nouvelle, non ? Aidez-vous de ces questions posées plus haut et pour lesquelles je vais imaginer quelques réponses en me basant sur les personnes que j’ai pu accompagner sur le même sujet... mais à vous de les remplacer par vos réponses. Gardez à l’esprit que j’avais alors en face de moi les patients avec qui je pouvais approfondir leur ressenti. - Qu’est-ce qui vous dérange dans cette situation ?
- Je fais toujours les choses à la dernière minute avec un grand stress de ne pas y arriver dans les temps.
- Je suis souvent en retard dans ce que je dois faire.
- Euh ! ce qui me dérange c’est de payer 10% de pénalités.
- Je finis par abandonner la partie parce que j’ai honte et je crains d’être jugé.
- Que se passerait-il si je changeais cette situation ?
- Peut-être mettrais-je plus de temps, car je ne suis jamais satisfait de ce que je fais. Je perdrais alors trop de temps à toujours recommencer.
- J’aurais l’impression d’obéir à quelqu’un qui me dicterait ce que je dois faire et quand je dois le faire. Je me sentirais moins libre.
- J’aurais l’impression de passer mon temps à faire des tâches qui ne me plaisent pas au détriment de ce que j’aime accomplir.
- Que ferais-je que je ne fais pas aujourd’hui ?
- Des choses que je n’ai pas envie de faire comme ma comptabilité, classer mes papiers, répondre à certains courriers, remplir ma déclaration d’impôts, etc. en même temps je finis bien par les faire et dans l’urgence !
- Je devrais m’organiser en hiérarchisant ce que j’ai à faire et m’y tenir. Je n’aime pas ce qui est cadré.
- Ou à l’inverse, que ne ferais-je pas que je fais actuellement ?
- Je ne pourrais pas sortir quand bon me semble sans me soucier de ce qu’il y a à faire. Regardez un bon film ou trainer sur Internet.
- Je ne me prendrais plus la tête avec ce problème. Je ne me sentirais plus agacé.
Deux solutions s’offrent alors à vous : - 1- Travailler ce qui a été mis en évidence pour lâcher cette procrastination. Si nous prenons la réponse :
« Peut-être mettrais-je plus de temps, car je ne suis jamais satisfait de ce que je fais. Je perdrais alors trop de temps à recommencer.»
Cela ressemble à une croyance limitante. Êtes-vous vraiment sûr que cela se passerait ainsi ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ? Vous avez très certainement quelques exemples que vous pourriez tapoter.
« J’aurais l’impression d’obéir à quelqu’un qui me dicterait ce que je dois faire et quand je dois le faire. Je me sentirais moins libre. »
Cela ressemble à du vécu. À quoi vous fait penser cette situation ? Vous avez très certainement un événement situé dans votre enfance qui mériterait d’être visité ici pour vous libérer de ce problème.
« J’en ai marre de payer 10% de pénalités »
Ah, bien sûr ce n’est pas très motivant ! Alors qu’est-ce qui vous empêche ici de passer outre ce moment désagréable pour faire votre déclaration d’impôts, puisque de toute façon vous aurez à la faire ? Imaginez la sensation ressenti lorsque vous vous résignez à faire quelque chose à contrecoeur et remontez le plus loin possible à un moment où vous avez éprouvé la même émotion ? Puis tapotez ! - ou bien travaillez à accepter cette procrastination tout simplement.
Vous procrastinez et finalement cela a du bon, puisque vous ne perdez pas de temps à refaire certaines choses qui ne vous paraîtraient jamais satisfaisantes à votre goût... Alors acceptez cet état de fait et voyez ce qu’il se passe... Vous pourriez être surpris/e du résultat ! Là aussi vous vous aiderez de quelques rondes d’EFT afin de lâcher prise.
Chacun aura sa préférence quant à traiter cette procrastination, d’une manière ou d’une autre selon son ressenti à son sujet... car c’est de cela dont il s’agit : VOTRE ressenti sur ce que l’on nomme « procrastination ».
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